J'ai ce que j'ai donné. Lettres intimes

J'ai ce que j'ai donné. Lettres intimes

"Du joli compliment que mon père adresse à ses parents le 24 octobre 1900 – il a cinq ans! – au petit mot qu'il envoie à une amie le jour de sa mort, le 8 octobre 1970, ces lettres que j'ai retrouvées par hasard dans le joyeux "foutoir" du Paraïs dévoilent certaines facettes de sa personnalité, certains côtés de notre vie qui n'ont pas retenu l'attention des biographes... Malgré une légende tenace, nourrie de clichés et d'inexactitudes, mon père fut profondément, violemment, égoïstement heureux. "On n'a pas fini de m'entendre parler du bonheur qui est le seul but raisonnable de l'existence." Il était de ces êtres rares qui attachent la même valeur à une jeune pousse d'asperge sauvage qu'au cachemire le plus luxueux, parce que l'une et l'autre lui apportaient du plaisir. Il fut peut-être désenchanté des hommes, mais jamais de la vie même. S'il n'a pas été un homme parfait, il fut ce père exceptionnel qui m'a appris à respirer, à aimer la vie, la musique, à apprécier la chose la plus infime, toucher un tissu, regarder un paysage, boire à une source, si peu de chose pour enchanter une journée entière..." Sylvie Durbet-Giono.

Détails du livre

À propos de l'auteur

Jean Giono

Jean Giono est né le 30 mars 1895 à Manosque en Haute-Provence. Son père, italien d’origine, était cordonnier, sa mère, repasseuse. Après des études secondaires au collège de sa ville natale, il devient employé de banque jusqu’à la guerre de 1914, qu’il traverse comme simple soldat. En 1919, il retourne à la banque. En 1920, il épouse une amie d’enfance, Élise. Ils auront deux filles, Aline et Sylvie. Lorsqu’en 1930 la banque qui l’emploie ferme sa succursale de Manosque et lui offre une situation ailleurs, il choisit de rester dans sa ville, et de quitter tout à fait la banque pour la littérature. Il fut aussi historien et scénariste. Dans l’œuvre de Giono, la nature tient une grande place. Il a toujours aimé les arbres. Quand il était petit, il allait se promener en compagnie de son père. Tous deux emportaient dans leurs poches des glands qu’ils plantaient dans la terre à l’aide de leur canne, en espérant qu’ils deviendraient de superbes chênes. Jean Giono est mort le 9 octobre 1970.

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