"Jusqu'au jour, elle ne saurait pas dire pourquoi, où Stella leva son regard sur un homme, Loïc, qui tenait le café à côté de l'école. Depuis ce jour, lorsqu'elle achève ses cours et sort de l'école, elle entre dans le café pour boire un verre de blanc avant de repartir à vélo chez elle. Loïc Le Guen est grand et souple, il a des yeux clairs, des gestes lents et cléments. Il ne parle presque pas. Son silence, ses manières, ses yeux expriment quelque chose qui attire la jeune femme. Peu après, un soir, Loïc vit Stella entrer dans le café, qui se trouvait exceptionnellement vide, il vint à sa rencontre et ferma la porte à clef. Et, main dans la main, ils se dirigèrent vers l'escalier du fond."
Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
208 -
Thème
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Collection
À propos de l'auteur
Silvia Baron Supervielle
Écrivain et traductrice, Silvia Baron Supervielle est née en Argentine. En 1961, elle s’installe à Paris et commence à publier en français quelques années plus tard. Elle a publié une vingtaine de titres – poèmes, essais, romans et récits – et a traduit en particulier Borges, Silvina Ocampo et Arnaldo Calveyra vers le français et Marguerite Yourcenar vers l’espagnol. D’elle, les Éditions Gallimard ont notamment publié L’alphabet du feu (Arcades n° 87), Le pont international (collection blanche, 2011), Lettres à des photographies (collection blanche, 2013).