Les batailles perdues

Les batailles perdues

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Ce roman, qui par certains de ses aspects rappelle Le jeu de patience, abonde en épisodes et en péripéties, en scènes et en tableaux où l'on voit se créer les liens des personnages entre eux. De l'hôtel du Héron sis au bourg de Kernilis près de Pontivy, à la pension Furet, non loin du carrefour de Buci à Paris, du château de Ker-Goat près de Tréguier au café de la mairie place Saint-Sulpice, les personnages très nombreux évolueront à travers deux années historiques, entre la fin de 1934 et l'été 1936. Qui sont-ils? Un vieux curé breton, un émigré politique viennois, une fille perdue, une fille vertueuse, un poète, des paysans, un jeune intellectuel révolté, beaucoup d'autres, passants ou comparses, de petites gens, une grande dame milliardaire : c'est la bergère qui a épousé le fils du roi. Les destins se rencontrent et se mêlent à mesure que croît l'ouvrage. Les éléments pour ainsi dire feuilletonesque traversent des tableaux d'histoire. Avec certains de ces personnages, on attend, on espère, avec d'autres on se résigne, on s'interroge, on s'attendrit. Il arrivera même qu'on se laissera entraîner dans certaines des grandes manifestations de l'époque, mais pour retrouver, tout de suite après, la vie quotidienne et ses passions, ses ambitions, ses rêves, ses illusions et ses espoirs. C'est une grande fresque multicolore ; certaines figures se détachent fortement de l'ensemble. Les hommes et les femmes, pris par l'histoire, veulent à la fois la faire et y échapper. Il n'est pas possible de résumer en quelques lignes les nombreuses 'intrigues' qui constituent ce roman où tant de destins particuliers se jouent devant le destin commun. Existe-t-il des vies dirigées? Le mystère des 'circonstances' est-il toujours plus fort que l'amour? Peut-on se sauver tout seul? Le bonheur est-il de ce monde? Et même si l'on sait que la bataille sera perdue, faut-il la livrer?

Détails du livre

À propos de l'auteur

Louis Guilloux

Romancier né et mort à Saint-Brieuc (1899-1980). Élève boursier, puis travaille au journal L'Intransigeant de 1921 à 1924. Jean Grenier, Guéhenno, Malraux, Gide et Camus furent de ses amis. S'est voué dès 1935 à l'aide humanitaire aux réfugiés espagnols et aux personnes déplacées, tout en poursuivant son œuvre.

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