Discours de réception à l'Académie française et réponse de M. Jules Romains
Jean Rostand
Jules Romains
Jean Rostand, ayant été élu à l'Académie française à la place laissée vacante par la mort d'Édouard Herriot, y est venu prendre séance le jeudi 12 novembre 1959 et a prononcé son discours de réception.
Il a retracé la longue et brillante carrière de son prédécesseur, et ses multiples activités d'homme de lettres, de parlementaire, d'homme d'État et d'administrateur.
Jules Romains, dans sa réponse, a rappelé la double vocation, à la fois scientifique et littéraire, de Jean Rostand. Il termine ainsi : «Ce qu'il y a de notable, chez vous, est que vous agacez bien rarement un lecteur même difficile. Vous ne cherchez pas l'originalité dans le paradoxe. Quand vous êtes amené à confirmer une observation déjà faite par tel de vos devanciers, vous ne vous en défendez pas ; mais elle prend une autorité et une saveur nouvelles par l'injection, si je puis dire, d'un argument ou d'une analogie que vous procure la science. Les propos du moraliste s'engrènent aux méditations de l'homme de laboratoire.»
Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Nombre de pages
14 -
Thème
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Collection
À propos de l'auteur
Jean Rostand
Jules Romains
Né le 26 août 1885 à Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire), élève de l'École normale supérieure, Louis Farigoule enseigne en province jusqu'en 1919. Membre actif des congrès des Pens-Clubs avant guerre, il s'exile en Amérique de 1940 à 1946. Son œuvre abondante de romancier, de dramaturge et de journaliste expose sa conception unanimiste du monde et vise à composer la fresque à la fois généreuse et tragique de son époque. Élu à l'Académie française en 1946, il meurt le 14 août 1972 à Paris.