
L’identité n’est ni une notion molle, signifiant tout et n’importe quoi, ni, à l’opposé, une réalité substantielle qu’il suffirait d’observer. S’appuyant sur la compilation de nombreux travaux produits dans différents domaines (anthropologie, sociologie, psychologie sociale, psychanalyse, histoire), cet ouvrage de synthèse montre qu’il s’agit d’une expérience à la fois importante et dûment structurée, ainsi que d’une notion parfaitement utilisable. Mais il faut pour cela s’abstenir de réduire la question de l’identité à un camp politique, ou à la seule dimension de l’identité nationale, ou encore à une conception essentialiste et unidimensionnelle : ce pour quoi la meilleure façon de comprendre l’identité est d’en passer par ce qu’elle n’est pas. Au terme d’une telle analyse, la notion d’identité apparaît comme non seulement compréhensible mais utile, en tant qu’elle permet de mettre en évidence les conditions d’une cohérence de soi dans les différents régimes d’existence, du plus individuel au plus collectif.
Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
144 -
Thème
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Collection
À propos de l'auteur
Nathalie Heinich
Sociologue, directeur de recherches au CNRS, Nathalie Heinich est l’auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions Gallimard, dont, récemment, De la visibilité (Bibliothèque des Sciences humaines, 2012), Le paradigme de l’art contemporain (Bibliothèque des Sciences humaines, 2014), Des valeurs (Bibliothèque des Sciences humaines, 2017), L’élite artiste (Folio essais n° 638), États de femme (Tel n° 422).